Valère Novarina, la physique du drame
Dijon, Les Presses du réel, « L’espace littéraire », 2005.
« Singulière insurrection
de la langue et de la dramaturgie, le théâtre
de Valère Novarina s’est imposé en
une vingtaine de pièces comme l’une des œuvres les plus
novatrices – et les plus drôles – de la littérature
contemporaine.
De la chute de l’homme, l’œuvre de Valère
Novarina offre un tableau captivant où s’entremêlent
destructions de personnages, carambolages scéniques, énumérations
vertigineuses et paroles de prophète. L’écrivain
fonde sa comédie humaine sur une conception originale
du drame : dépassant le simple constat de son état
de crise, il l’ouvre, de L’Atelier volant à La Scène , à des référents nouveaux – le performing art ou l’esprit du cirque – pour lui assigner un modèle
dynamique, visuellement opératoire, celui d’une « physique » qui
travaille l’action théâtrale, les structures de
la représentation, la création linguistique ou
encore la fonction de l’acteur. Dramatisation obstinée
qui s’impose à nous, lecteurs et spectateurs, comme
un ressort nouveau de la comédie. »
SOMMAIRE
Mise en pièce, p. 7.
Dramatisation , p. 11.
Chronophagie, p. 12.
Creuser l’action : le modèle de la performance,
p. 15.
« Notre vie si merveilleusement dramatique »,
p. 17.
Cosmologie du drame, p. 20.
Agitation dramatique, p. 23.
Espace textuel et espace scénique,
p. 27.
« Parler est un drame », p.30
Opérette,
p. 31.
Antimatière , p.35
1. Le malentendu
du dialogue, p. 36.
Monologue à deux voix, p. 37.
Equipe plaintive, p. 40.
« Une voix dans le noir »,
p. 42.
2. Poèmes didascaliques, p.44
Générique,
p. 45.
« Il le fait », p. 48.
« Des
cailloux d’anti-matière dramatique »,
p. 50.
3. Entropie narrative, p. 52.
Siphonné, p. 53.
Récit spéculaire, p. 55.
Déconfiture, p. 56.
Germination , p. 59.
La matière du langage,
p. 59.
Plurilinguisme, p. 62.
Pourrir le français, p. 66.
Ecriture 1 : proto-écriture,
p. 68.
Ecriture 2 : réécritures, p. 70.
Aphorismes
cellulaires, p. 72.
Politique du nom propre, p. 77.
Aveuglement comique, p. 81.
Repentir , p. 85.
Méditation de l’acteur,
p. 85
« Scopique », p. 88.
Contre le metteur
en scène, p. 90.
La chair de l’acteur, p. 93.
L’acteur en marionnette, p. 95.
Transfiguration, p. 98.
Fiction hagiographique, p. 101.
Renaissance du personnage, p. 104.
Pirouettes, p. 109.