Écrivain, peintre, metteur en scène

L’AVANT-DERNIER DES HOMMES

publié chez P.O.L en 1997.

 "Entre l’Acteur fuyant autrui : il dit qu’il désire voir la langue. Sur un talus, au milieu des objets, il la multiplie pour la faire apparaître -assister à sa passion. La langue n’est plus pour lui quelque chose qui relie, puisqu’il est seul mais quelque chose qui est devant lui comme un théâtre de force, comme un champ magnétique. C’est une antimatière lumineuse qui n’a plus rien d’humain. Une tension de l’espace qui le maintient dans cet instant apparaissant devant nous.".

Quatrième page de couverture.

Il met ses mains au sol.
L’homme va de l’avant pour voir plus loin, mais marche arrière sans voir qui vient : quand il se baisse, c’est dans son pantalon probablement - en se relevant, c’est au contraire exactement.
Je suis un homme qui entre en deux êtres à la fois, avec double jambe dans ses pantalons présents ; je ne suis pas Jean qui est entré dans l’homme qui n’a pas parlé mais c’est mon animal-arrière qui en est descendu.
Il ramasse une pierre et se la jette.

version pour la scène

L’Avant-dernier des hommes, version pour la scène du chapitre XVII de La Chair de l’homme, a été créé le 25 mars 1997, dans une mise en scène de Claude Buchvald, au Théâtre d’Evreux, par Claude Merlin et Jacques Falguières.
Reprise au Festival d’Avignon 1997 à La Chartreuse ; et à Paris, au Lavoir Moderne parisien, en janvier 1998.