Écrivain, peintre, metteur en scène

Valère Novarina, théâtres du verbe

sous la direction d’Alain Berset, Paris, José Corti, « Les Essais », 2001.

Le verbe nous précède, la langue se nourrit d’elle-même, verte et jubilatoire. Volumes ressemblant à peu d’autres, les livres de Valère Novarina laissent tournoyer les mots de l’enfance, toutes les espèces d’animaux, ritournelles, paroles blasphématoires ou prophétiques. A la seconde, jetées sans collier, les eacute ;nonciations brillent et s’enfuient. Et les inventions lexicales se jouent
de la figure humaine. Elles la font basculer. Culbute du sens, c’est entrevoyant les éclats de démence, de rire, que l’homme est alors touché, perd son équilibre et se brise. « Et maintenant, homme de rien ! dis sur quoi,
ici, a agi ta main ! »
Ce livre, le premier consacré à Valère Novarina, explore l’œuvre dans ses dimensions poétique, théâtrale et picturale. Écrivains, philosophes, linguistes, traducteur, physicien, acteurs : nombreuses sont les voix convoquées, à l’image des apparitions
sur le plateau du Drame de la vie.

Avec des textes de : Patricia Allio, Michel Baudinat, Alain Borer, Claude Buchvald, Yvette Centeno, Marion Chénetier, Jean-Patrice Courtois, Ivan Darrault-Harris, François Dominique, Jean Dubuffet, Katell Floc’h, Annie Gay, Maurizio Grande, Christian Hubin, Étienne Klein, Jean-Yves Lacroix, Hadrien Laroche, André Marcon, Laurence Mayor, Claude Merlin, Marie José Mondzain, Jean-Luc Parant, Didier Plassard, Christian Prigent, Étienne Rabaté, Jean-Louis Schefer, Clément Rosset, Gérard julien Salvy, Agnès Sourdillon, Pierre Vilar, Leopold von Verschuer, Jean-Noël Vuarnet, Allen S. Weiss et Daniel Znyk.